jeudi 29 février 2024

 

Chronique  n°4 

Comment acheter différemment ?

 

Cette chronique est étroitement liée avec la chronique précédente « Changer ses habitudes, recycler au lieu de jeter » donc n’hésitez pas à aller la consulter.

Nous voulons tous faire des efforts pour que notre façon de consommer soit plus respectueuse de l’environnement et ait moins d’impact carbone pour soulager notre Terre… Mais comment faire ?

La première chose à faire pour consommer différemment, qui est gratuit et que tout le monde peut mettre en place plus ou moins facilement est changer sa façon de penser !

Se poser des questions simples pendant nos courses, qu’elles soient alimentaires ou non, peut nous y aider… et en général notre porte-monnaie se porte mieux après :

 


   « Est-ce que j’ai vraiment besoin de cet objet pour    vivre ? »

   « Est-ce que cet aliment est local et de saison ? »

   « Est-ce que cet aliment est bon pour ma santé(gâteaux, biscuits, bonbons) ? »

   « Ai-je vraiment besoin de cet objet tout de  suite ou puis-je prendre le temps d’en trouver un d’occasion ? » ...

    

   Consommer local en circuit court qui favorise le "sans emballage" :

Des magasins proposent de la vente directe producteur/consommateur, cette consommation sans intermédiaire permet de réduire l’impact carbone des produits consommés, de rémunérer à un juste prix le producteur, et de réduire dans la mesure du possible les emballages. Il faut savoir que certains d’entre eux pratiquent le « clic and collect »

 


Il existe autour de chez nous des magasins qui proposent ces ventes directes, donc avec un minimum d’emballage :

- La ferme de Kerhervy à Lanester, consigne de certains contenants.

- La ferme Ty-oeuf à Kervignac. 

- Le magasin Point Vert.

- Les AMAP (Association pour le Maintien de l’Agriculture paysanne à Hennebont, « double plouc » à Plouay…)




Et d’autres magasins qui ne font pas forcément de vente directe mais de la vente en vrac. Vous avez donc la possibilité dans certains d’entre eux d’apporter vos propres contenants :

- Joli Nature à Hennebont

- Biocoop à Lanester et Lorient

- Rayon sans emballage en supermarché




Le mieux dans l’alimentaire est encore d’aller acheter directement chez le producteur si vous le pouvez. Certains d’entre eux donnent la possibilité d’apporter vos propres contenants et pratiquent également la consigne de contenant. Voici quelques exemples :

 

- vente directe brasserie « la belle joie » à Hennebont

- vente directe de pommes « au verger » à Baud

- vente à la ferme « Bio’pom » Le Garrec Lionel à Inzinzac-Lochrist

- vente à la ferme « Picarda Margotine » à Inzinzac-Lochrist

- la fromagerie « Kerguillet » à Hennebont

 

- et tout simplement aller faire ses courses sur les marchés des différentes villes de l’agglomération de Lorient.

  Lien pour les dates, lieux et horaires des marchés :

  https://www.lorient-agglo.bzh/a-vivre/tourisme-et-loisirs/marches/

 





 


Pour le non alimentaire vous pouvez consommer en seconde main :

- Les friperies (« Seconde main » à Hennebont, Emmaüs à Lorient,

  Trocadabra à Caudan…)


- « Les Langducteurs » à Languidic

- « Le comptoir du réemploi » à Caudan

- « Book hémisphère » à Kervignac

- Magasins de vide grenier permanent ou de revente d’occasion

  (Troc.com et Timicmac à Caudan, Emmaüs à Lorient ou Rédéné…)

- des magasins d’occasion qui vendent leurs produits d’occasion sous

  garantie comme« Cash converters » et « Cash’N troc » à Lanester.

 


 



Il y aussi possibilité de trouver son bonheur en seconde main sur internet :

- Le bon coin.


- Vinted.


- Tikoantik, spécialisé dans le matériel de puériculture  reconditionné pour les professionnels et les particuliers à Lorient.


- Agorastore (anciennement « webenchères ») concernant les ventes d’occasions de matériels, véhicules et biens immobiliers des communes, des organismes publics et des grandes entreprises.






Les activités internet ont des impacts sur l’environnement :

Des gestes simples comme faire une utilisation minimale des objets connectés (téléphone, ordinateur, tablette, musique et films en streaming, les clouds, vider sa boite mail…) nous permet de réduire notre impact carbone sur la planète.

 


Quand on fait des recherches sur internet ou pour de l’occasion ou faire les courses en drive, il faut bien cibler les recherches pour ne pas perdre de temps et ne pas ouvrir trop de pages internet car on ne le sait pas forcément et on ne le voit pas mais la navigation sur internet est très polluante et énergivore par rapport aux data center.

Qu'est-ce qui pollue dans le numérique ? La pollution numérique est causée par 3 sources principales : les utilisateurs avec leurs différents équipements informatiques, les centres de données ou data center et, enfin, les services et applications numériques.

Par exemple : 1 heure de surf sur le web, de manière active, sans vidéo, représente 0,25kWh, soit 1,5km parcouru en voiture électrique. Si on compare cette consommation avec un appareil électroménager par exemple, 0,25kWh c'est ce que consomme un réfrigérateur en 11h.

Pour plus d’information vous pouvez visiter ce lien :

www.hellocarbo.com/blog/calculer/impact-du-numerique-sur-l-environnement/ 

 

La consommation de films et musique par internet :

 Le streaming - diffusion de vidéos et de musique en ligne en temps réel - est devenu une activité régulière pour la plupart d’entre nous. Il a changé la façon dont nous consommons des films, des séries et même de la musique.

Mais connaissez-vous son impact environnemental ? Alors que le streaming recracherait jusqu’à 100 millions de tonnes de CO2 par an et engloutirait 80% de la bande passante mondiale, voici l’essentiel à retenir sur l’impact du streaming sur l’environnement et nos conseils pour le réduire et sensibiliser vos enfants. 

 Voici un lien pour plus d’information :

www.internetsanscrainte.fr/dossiers/parentalite-numerique/conseils/streaming-nos-conseils-pour-moins-polluer

 






mercredi 31 janvier 2024

 

Chronique n°3

« Changer ses habitudes, recycler au lieu de jeter »

L’agglomération de Lorient est constituée de plusieurs initiatives de la collectivité publique, d’associations ou d’indépendants pour faire changer les habitudes et préférer donner une seconde vie aux objets plutôt que de les jeter.


Nous avons la commune de Caudan qui possède dans sa déchetterie un « espace don » où les personnes peuvent déposer du matériel et des matériaux de bricolage (lavabo, robinet, plomberies, planches, portes…) que d’autres personnes peuvent récupérer gratuitement.

 

Cette même déchetterie possède un espace « recyclage » où sont récupérés tous les dons (meuble, électroménager, jeux, livres, vaisselles…) qui sont triés, vérifiés, réparés par les personnes en formation de réinsertion professionnelle.

Ces objets sont ensuite revendus au poids, et sous garantie concernant l’électroménager, au magasin « Le comptoir du réemploi» à Lanester.



Dans le même principe nous avons différents magasins Emmaüs dans la région. Près de chez nous il y a deux magasins à Lorient (vêtements, jeux, livres et petits meubles...).                                             

Vous avez le grand dépôt de collecte et revente à Rédéné (où l’on peut trouver de tous ces objets en vente (ces objets sont triés, vérifiés, nettoyés et vendus par des personnes en formation de réinsertion professionnelle. Par contre ils ne sont pas réparés ni vendus sous garantie.                                    


A Kervignac, il y a également le dépôt et magasin « la chouettecoop, recyclerie » (anciennement « Book hémisphère » qui fait partie d’Emmaüs) pour la collecte, la revente d’occasion et le recyclage des livres, multimédia et petits jeux de société).

                             

Beaucoup d’initiatives sont mises en œuvre pour favoriser et mettre en avant la réparation des objets soi-même ou accompagné.

 


Comme à Caudan dans le « self garage solidaire » où des professionnels peuvent donner un coup de main ou des conseils pour vous accompagner à changer vous-même une pièce sur votre voiture en mettant à votre disposition les outils nécessaires. Malheureusement ce lieu de solidarité a du mal à se remettre financièrement de la période Covid et reste en attente d’une nouvelle ouverture.



Il y a le même principe concernant les vélos à Lorient avec « l’abri syklett » qui est une permanence d’atelier de réparation collaboratif et participatif organisée par l’association « collectif syklett ».

Ils organisent également des stands de réparations lors de nombreuses manifestations dans la région où il y a possibilité de réparer son vélo gratuitement.

 

A Kervignac et à Merlevenez, tous les premiers samedis du mois est organisé un « repair café » afin de venir réparer de petits ou moyens objets. On peut échanger avec d’autres personnes (autour d’un café bien entendu !) et trouver des conseils, des solutions et/ou de l’aide pour réparer ses objets du quotidien.

 



Concernant les vêtements, il y a aussi des magasins qui rachètent nos vêtements ou les échangent directement contre d’autres (comme « Trocadabra » (spécialisé dans l’enfant jusqu’à 16 ans et jeux) à Caudan et « Seconde main » à Hennebont ou « Ty gratis » à Kervignac).







Il existe également différentes enseignes de vide grenier ou vide maison permanent comme « Au vide grenier » à Lorient, « Timicmac » et « troc.com » à Caudan où les particuliers peuvent louer un emplacement pour vendre leurs objets.


 

 

 

Sinon, il existe toujours des magasins d’occasion où vous vendez directement vos objets au magasin. Ceux-ci sont souvent spécialisés dans le TV-hifi, le téléphone, les jeux vidéo, l’informatique, la photo, l’électroménager, le multimédia et les bijoux.

Vous trouverez près de chez vous « Cash converters » et « Cash’N troc » à Lanester.

 

         


                                       


Sans compter sur votre générosité car vous pouvez aussi tout simplement faire des dons aux différentes associations présentes près de chez vous.

  Les solutions de nos jours sont multiples...

 

lundi 22 janvier 2024


 Journée franco-allemande le 22 janvier 2024

La journée franco-allemande est célébrée le 22 janvier (Der Deutsch-Französische Tag wird am 22. Januar gefeiert).

La date symbolique a été choisie lors du 40° anniversaire du Traité de l’Elysée de manière à marquer l’amitié entre les 2 pays (Das symbolische Datum wurde anlässlich des 40. Jahrestages des Elysée-Vertrags gewählt, um die Freundschaft zwischen den beiden Ländern zu markieren).

Le traité de l’Elysée, signé le 22 janvier 1963, portait l’ambition d’ancrer la réconciliation franco-allemande au sein de la société par le biais de la culture et des échanges de jeunes (Der Elysée-Vertrag, der am 22. Januar 1963 unterzeichnet wurde, trug das Bestreben in sich, die deutsch-französische Versöhnung durch Kultur und Jugendaustausch in der Mitte der Gesellschaft zu verankern).

Cette journée  permet, chaque année, de mieux faire connaître dans les écoles et les établissements scolaires la culture et la langue du pays partenaire (Dieser Tag ermöglicht es jedes Jahr, in den Schulen und Bildungseinrichtungen die Kultur und Sprache des Partnerlandes besser bekannt zu machen).

Cette coopération relationnelle et éducative a déjà eu plusieurs grandes étapes (Diese Beziehungs- und Bildungskooperation hatte bereits mehrere große Etappen):

- 1948 Création de l’institut franco-allemand, centre de recherche, de documentation et d’expertises sur les relations franco-allemandes  dans un cadre européen ( 1948 Gründung des Deutsch-Französischen Instituts, eines Zentrums für Forschung, Dokumentation und Gutachten zu den deutsch-französischen Beziehungen in einem europäischen Rahmen).

- 1957 Création de la FAFA, la fédération des Acteurs Franco - Allemands  pour l’Europe  (1957 Gründung der FAFA, die Föderation der Deutsch-Französischen Akteure für Europa).

- 1963 Création de l’OFAJ, l’Office Franco - Allemand pour la Jeunesse (1963 Gründung des DFJW, des Deutsch-Französischen Jugendwerks).

- 1972 Signature de la convention qui permet la création de lycées franco-allemands et du baccalauréat franco-allemand  (1972 Unterzeichnung des Abkommens, das die Einrichtung deutsch-französischer Gymnasien ermöglicht - deutsch-französisches Abitur).

- 1980 Création de l’agence franco-allemande pour les échanges dans l’enseignement et la formation  professionnels  (1980 Gründung der Deutsch-Französischen Agentur für den Austausch in der beruflichen Aus- und Weiterbildung) .

- 1987 Accord « Abibac » qui permet de préparer à la fois le bac général français et «  l’Abitur » allemand  (1987 Abkommen "Abibac", das es ermöglicht, sich sowohl auf das französische "bac général" als auch auf das deutsche "Abitur" vorzubereiten).

- 1989 Création d’une unité militaire binationale, la BFA, Brigade Franco – Allemande (1989 Gründung einer binationalen Militäreinheit, der BFA, Deutsch-Französische Brigade).

- 1997 Création de l’UFA, l’Université Franco - Allemande(UFA), un réseau de 213 établissements d’enseignement supérieur français et allemands  (1997 Gründung der DFH, der Deutsch-Französischen Hochschule(DFH), einem Netzwerk von 213 deutschen und französischen Hochschuleinrichtungen).

- 22 janvier 2003, Création de la journée franco-allemande, instauration d’un conseil des ministres commun (22. Januar 2003, Einführung des deutsch-französischen Tages, Einführung eines gemeinsamen Ministerrats).

- 2013 Chartre des maternelles « Elysée » (2013 Kindergarten-Charta "Elysée").

-2019  Signature du traité d’Aix la Chapelle, un nouveau  traité de coopération franco-allemande destiné à approfondir les engagements du traité de l’Elysée : création de l’Assemblée Parlementaire Franco - Allemande et présidence jumelée au Conseil de Sécurité de l’ONU  (2019 Unterzeichnung des Vertrags von Aachen, eines neuen Vertrags über die deutsch-französische Zusammenarbeit, der die Verpflichtungen des Elysée-Vertrags vertiefen soll: Einrichtung der Deutsch-Französischen Parlamentarischen Versammlung und Doppelpräsidentschaft im UN-Sicherheitsrat).

- 2020 Mise en place du Fonds citoyen franco-allemand (article 12 du traité d’Aix la Chapelle) destiné à soutenir les projets communs entre la France et l’Allemagne, menés par la société civile, notamment les communes et les jumelages (2020 Einrichtung des Deutsch-Französischen Bürgerfonds (Artikel 12 des Vertrags von Aachen) zur Unterstützung gemeinsamer Projekte zwischen Frankreich und Deutschland, die von der Zivilgesellschaft, insbesondere von Kommunen und Städtepartnerschaften, durchgeführt werden).

-2023  Nouvelle stratégie en faveur de la langue du partenaire (2023 Neue Strategie zur Förderung der Partnersprache).

 

Merci d'être indulgent pour ma traduction

Danke, dass Sie mit meiner Übersetzung nachsichtig sind

Jean-Léo Dufour

samedi 13 janvier 2024

 

Chronique n°2


La gestion des déchets en Bretagne


Les équipements de gestion des déchets sont multiples, il existe :

 

- Des installations de traitement (centre de tri des recyclables secs)

Il y en a 10 en Bretagne : Fouesnant et Plouedern dans le Finistère, Caudan et

Vannes dans le Morbihan, Glomel – Pluzunet et Ploufragan dans les Côtes d’Armor,

Rennes-Vitré et Gaël en Ille et Vilaine.

- Des centres d’incinération avec valorisation : au nombre de 10. On les trouve à Brest, Concarneau, Briec, Carhaix, Pontivy, Plouharnel, Rennes, Vitré…….

- Des installations de stockage des déchets non dangereux (ISDND) : au nombre

de 7 à Le Palais (Belle Ile), Inzinzac-Lochrist (Kermat), Gueltas, La Vraie Croix, Lantic et Rennes.

- Des plateformes de maturation de mâchefer : elles permettent de valoriser les résidus solides issus de l’incinération des déchets alimentaires, des déchets verts et des boues urbaines.

Leur transformation en granulat est utilisée comme matériaux de construction notamment dans les sous-couches routières (Brest).

- Des unités de valorisation organique. Elles sont chargées de transformer les déchets biodégradables en produits utiles pour l’agriculture, l’environnement ou l’énergie.

-Des plateformes de méthanisation.


Les centres de tri

Entre 1997et 2002, les produits des collectes des emballages ménagers du pays de Lorient étaient traités par le centre de tri de Kerambris à Fouesnant.

Depuis 2003, la communauté d’Agglomération de Lorient a construit sa propre unité de traitement à Caudan et en a confié l’exploitation à la société ECOTRI.

Ce centre emploie 65 personnes.

 

On y distingue 4 grandes familles de produits valorisables :

- les papiers et cartons.

- les briques alimentaires, les pots, barquettes et films.

- les bouteilles plastiques.

- les emballages en métal (acier, aluminium).

 

Le centre ECOTRI de Caudan est l’une des 3 entreprises des ateliers Fouesnantais. Cette société, créée en 1989, dont le fondement est l’emploi durable de personnes en situation de handicap, gère 3 sites de recyclage de déchets ménagers (Kerambris Fouesnant- Caudan- Glomel). Un 4° site (Saint-Evarzec) gère les déchets d’équipements électriques et électroniques.

Le premier centre de tri « d’Ecotri » a ouvert ses portes en 1992 sur le site de Kerambris à Fouesnant (29 170), à l’époque il était dédié uniquement au tri et au recyclage des bouteilles en plastique.

En 1995 la prestation se développe et le site traite l’ensemble des emballages ménagers recyclables,

dès lors le centre de tri n’aura de cesse de s’agrandir et de se moderniser.

En 2001 on y traitait 8 000 tonnes, en 2008 : 25 000 tonnes !

Aujourd’hui c’est un centre de dernière génération capable de traiter 20 tonnes de produits à l’heure.

Il a une capacité de 65 000 tonnes par an.

Il fait partie des 5 plus grands centres de traitement de déchets ménagers recyclables de France.

Ecotri Kerambris emploie environ 70 personnes dont 80 % sont en situation de handicap.

Le centre réceptionne et traite chaque jour 100 tonnes provenant des collectes sélectives de 11 collectivités (350 000 habitants sur une zone qui s’étend de Crozon à Quimperlé).

 

Les centres fonctionnent presque tous de la même façon :

Chaque véhicule qui amène des déchets est pesé à son entrée et à sa sortie.

 


Les déchets arrivent en vrac ou en sacs (selon les modalités des collectes des différentes collectivités). Un gros engin de manutention alimente les lignes de tri.

 


Une trémie d’alimentation déchire les sacs afin de libérer leur contenu sur le tapis convoyeur.

 


Des agents exécutent un pré-tri :

- Ils s’assurent de l’ouverture des sacs.

- Ils effectuent le tri des éventuels gros cartons.

- Ils éliminent les refus les plus grossiers (déchets qui n’ont rien à faire là).

 


Des tapis amènent les déchets dans la zone de tri automatique.

Des équipements séparent les corps creux (emballages légers, emballages métalliques) des corps plats (journaux, revues, cartonnages).

Les corps creux passent ensuite dans d’autres trémies qui affinent les séparations de produits :

- séparation des déchets métalliques et des déchets non métalliques (un séparateur à « courant de Foucault » utilise un puissant champ magnétique pour séparer les matériaux). Les matériaux non magnétisés tombent par gravité sur un autre tapis, les autres sont repoussés et triés en fonction du type de métaux (aluminium, matériaux ferreux…).

- le tri est ensuite affiné par des trieurs optiques qui séparent les déchets en fonction de leur composition, matière, couleur…..

Les centres sont équipés de plus de 10 trieuses optiques qui permettent, pour les plastiques par exemple de les traiter par type de résine et par couleur, pour les fibreux de séparer les journaux, des magasines, des cartons, des emballages.

 

 

Les différents produits arrivent ensuite du tri automatique sur plusieurs convoyeurs où une équipe chargée de la valorisation du tri procède à un affinage manuel.

 


Les produits triés passent ensuite dans des goulottes qui les emmènent dans des silos de stockage temporaire spécifique à chaque matériau.

Ils sont ensuite pressés et conditionnés sous forme de balles qui pèsent entre 300 et 1200 kg et expédiés vers des centres de valorisation.

 


 

Le papier est laissé en vrac, il en sort 2 semi-remorques par jour.

Il sera recyclé pour faire principalement, à nouveau, du papier.