Chronique n°4
Comment acheter différemment ?
Cette chronique est étroitement liée avec la chronique précédente « Changer ses habitudes, recycler au lieu de jeter » donc n’hésitez pas à aller la consulter.
Nous voulons tous faire des efforts pour que notre façon de consommer soit plus respectueuse de l’environnement et ait moins d’impact carbone pour soulager notre Terre… Mais comment faire ?
La première chose à faire pour consommer différemment, qui est gratuit et que tout le monde peut mettre en place plus ou moins facilement est changer sa façon de penser !
Se
poser des questions simples pendant nos courses, qu’elles soient alimentaires
ou non, peut nous y aider… et en général notre porte-monnaie se porte mieux
après :
|
« Est-ce que j’ai vraiment besoin de cet objet pour vivre ? » « Est-ce que cet aliment est local et de saison ? » « Est-ce que cet aliment est bon pour ma santé(gâteaux, biscuits, bonbons) ? » « Ai-je vraiment besoin de cet objet tout de suite ou puis-je prendre le temps d’en trouver un d’occasion ? » ... |
Consommer
local en circuit court qui favorise le "sans emballage" :
Des
magasins proposent de la vente directe producteur/consommateur, cette
consommation sans intermédiaire permet de réduire l’impact carbone des produits
consommés, de rémunérer à un juste prix le producteur, et de réduire dans la
mesure du possible les emballages. Il faut savoir que certains d’entre eux
pratiquent le « clic and collect »
Il existe autour de chez nous des magasins qui proposent ces ventes directes, donc avec un minimum d’emballage :
- La
ferme de Kerhervy à Lanester, consigne de certains contenants.
- La
ferme Ty-oeuf à Kervignac.
- Le
magasin Point Vert.
- Les AMAP (Association pour le Maintien de l’Agriculture paysanne à Hennebont, « double plouc » à Plouay…)
Et
d’autres magasins qui ne font pas forcément de vente directe mais de la vente
en vrac. Vous avez donc la possibilité dans certains d’entre eux d’apporter vos
propres contenants :
Le
mieux dans l’alimentaire est encore d’aller acheter directement chez le
producteur si vous le pouvez. Certains d’entre eux donnent la possibilité
d’apporter vos propres contenants et pratiquent également la consigne de
contenant. Voici quelques exemples :
-
vente directe brasserie « la belle joie » à Hennebont
-
vente directe de pommes « au verger » à Baud
-
vente à la ferme « Bio’pom » Le Garrec Lionel à Inzinzac-Lochrist
-
vente à la ferme « Picarda Margotine » à Inzinzac-Lochrist
- la
fromagerie « Kerguillet » à Hennebont
- et
tout simplement aller faire ses courses sur les marchés des différentes villes
de l’agglomération de Lorient.
Lien pour les dates, lieux et horaires des
marchés :
https://www.lorient-agglo.bzh/a-vivre/tourisme-et-loisirs/marches/
Pour le non alimentaire vous pouvez consommer en seconde main :
- Les
friperies (« Seconde main » à Hennebont, Emmaüs à Lorient,
Trocadabra à Caudan…)
-
« Les Langducteurs » à Languidic
-
« Le comptoir du réemploi » à Caudan
-
« Book hémisphère » à Kervignac
- Magasins de vide grenier permanent ou de revente d’occasion
(Troc.com et Timicmac à Caudan, Emmaüs à
Lorient ou Rédéné…)
- des
magasins d’occasion qui vendent leurs produits d’occasion sous
garantie comme« Cash
converters » et « Cash’N troc » à Lanester.
Il y aussi possibilité de trouver son bonheur en seconde main sur internet :
- Le bon coin. - Vinted. - Tikoantik, spécialisé dans le matériel de puériculture reconditionné pour les professionnels et les particuliers à Lorient. -
Agorastore (anciennement « webenchères ») concernant les ventes
d’occasions de matériels, véhicules et biens immobiliers des communes, des
organismes publics et des grandes entreprises. |
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Les activités internet ont
des impacts sur l’environnement :
Des
gestes simples comme faire une utilisation minimale des objets connectés
(téléphone, ordinateur, tablette, musique et films en streaming, les clouds,
vider sa boite mail…) nous permet de réduire notre impact carbone sur la
planète.
Quand on fait des recherches sur internet ou pour de l’occasion ou faire les courses en drive, il faut bien cibler les recherches pour ne pas perdre de temps et ne pas ouvrir trop de pages internet car on ne le sait pas forcément et on ne le voit pas mais la navigation sur internet est très polluante et énergivore par rapport aux data center.
Qu'est-ce
qui pollue dans le numérique ? La pollution numérique est causée par 3 sources
principales : les utilisateurs avec leurs différents équipements informatiques,
les centres de données ou data center et, enfin, les services et applications
numériques.
Par exemple : 1 heure de surf sur le web, de manière active, sans vidéo, représente 0,25kWh, soit 1,5km parcouru en voiture électrique. Si on compare cette consommation avec un appareil électroménager par exemple, 0,25kWh c'est ce que consomme un réfrigérateur en 11h.
Pour
plus d’information vous pouvez visiter ce lien :
www.hellocarbo.com/blog/calculer/impact-du-numerique-sur-l-environnement/
La
consommation de films et musique par internet :
Le streaming - diffusion de vidéos et de musique en ligne en temps réel - est devenu une activité régulière pour la plupart d’entre nous. Il a changé la façon dont nous consommons des films, des séries et même de la musique.
Mais connaissez-vous son impact environnemental ? Alors que le streaming recracherait jusqu’à 100 millions de tonnes de CO2 par an et engloutirait 80% de la bande passante mondiale, voici l’essentiel à retenir sur l’impact du streaming sur l’environnement et nos conseils pour le réduire et sensibiliser vos enfants.
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